Le groupe montréalais
dévoile enfin son deuxième album , réalisé par Warren C. Spicer, disponible dès aujourd'hui en format CD, vinyle, ainsi que sur toutes les plateformes numériques.Inspiré du monde autour d’eux, le septuor revient en force 3 ans après leur première offrande comment debord, à l’automne 2020. Avec ses 12 titres, l’album de Rémi Gauvin (voix, guitare) et sa bande se présente mature et vif d’esprit. Reniflant la trentaine, le chanteur principal et auteur des textes de l’album, a traduit en chanson les questionnements naturels qui viennent avec le fait de vieillir. On y aborde le temps qui passe, les ami.e.s qui commencent à devenir parents, le fait de voir ses proches prendre de l’âge, de profiter de la vie au maximum : une démarche qui s’inscrit dans l’observation du monde autour de soi, que ce soit des ami.e.s, de la famille, des ami.e.s d’ami.e.s ou même des inconnu.e.s.
Rémi Gauvin, Karolane Carbonneau (guitare électrique), Étienne Dextraze-Monast (basse), Olivier Cousineau (batterie), Willis Pride (claviers), Lisandre Bourdages (percussions) et Alex Guimond (voix) ne se sont pas pressé.e.s pour enregistrer les pièces de cet album, qui est, selon eux, plus groundé et assumé que leur opus précédent.
« Après le premier album, qui était davantage un ramassis de tounes, on avait un peu plus l’impression qu’on commençait à savoir qui on était comme groupe et, maintenant que l’identité est cernée, on avait moins besoin de penser à notre musique, ça sortait plus naturellement. Avec le deuxième album, il y a une direction, moins d’inconnu, on va vers notre public sans retenue. On sait davantage qui on est et à qui on parle, et ce, sans rien forcer », explique Rémi Gauvin.
Un opus à la fois festif et introspectif, touchant tout en restant léger. Chacun peut trouver son compte en écoutant
, que ce soit les hyperactifs qui s’ennuyaient d’aller danser avec blood pareil que les anxieux qui réfléchissent trop sur l’indie-folk tough luck, en passant par les têtes en l’air sur la bluesy faites-moi penser.Naviguant entre les influences country, disco, funk, rock, indie et folk, le nouvel album de comment debord propose un éventail d’ambiances complètement assumé. Majoritairement enregistré en groupe, l’album dégage un esprit d’équipe et une ambiance collaborative sur l’ensemble de ses chanson: Rémi prêtant le micro principal tantôt à Karolane sur manquer le bateau, tantôt à Willis sur tranquillement pas vite; Olivier derrière la batterie, puis le piano; Étienne troquant la basse pour la guitare; tout le groupe offrant sa voix aux chœurs.
Agile de la plume et curieux de l’oreille, Rémi a su se nourrir des gens autour de lui pour pondre des textes parsemés d’expressions québécoises, fidèle à son habitude. On les remarque dans les titres veux veux pas, blood pareil, tough luck, mais également à travers les histoires de chaque chanson. Les expressions « petit bonhomme de chemin », « faire le smath », « parle parle jase jase », « du bon manger santé », pour ne nommer que celles-là, assurent certainement un léger rictus aux lèvres.
Spectacle au Club Soda
Après s'être déhanché aux quatre coins du Québec cet été en faisant la tournée des festivals,
se produira au coeur de la métropole sur les planches du .